Comment vivre un processus de succession en douceur
Robert vient de raccrocher le téléphone avec son ami de longue date, Gilles. Ce dernier vient de perdre sa conjointe de fait.
Après avoir raccroché, plusieurs questions sont venues à l’esprit de Robert sur la succession. La première a été : si demain matin ma conjointe n’est plus, est-ce que je me sentirais apte à m’occuper seul de la succession tel qu’il est indiqué dans le testament? Au téléphone, il a trouvé que Gilles avait l’air submergé par toute l’information et ce dont il devait s’occuper… En plus de l’émotion de la perte de sa douce moitié. Il s’est alors demandé s’il était la meilleure personne pour être le liquidateur (par le passé appelé l’exécuteur testamentaire)?
Il s’est aussi demandé quel serait son rôle. À l’époque, lorsque le testament avait été fait, il avait plutôt vu cela comme une formalité que de désigner quelqu’un pour ce rôle. Son ami Gilles lui avait dit qu’il était rendu à l’étape de faire l’inventaire des biens de sa conjointe. Robert ignorait que le liquidateur avait notamment la responsabilité de faire l’inventaire des biens du défunt. Ni même de s’assurer que toutes les demandes sur le testament soient exécutées. Plus sa réflexion se fait, et plus Robert se rend compte qu’il ne se sentirait pas prêt à s’occuper de la succession de quelqu’un d’aussi proche émotionnellement que sa conjointe. De l’autre, il ne voudrait pas laisser cela entre les mains de n’importe qui…
Après réflexion, il décide de contacter le notaire qui les avait aidé à faire leur testament afin de voir si des ajustements seront faits dans le testament. Au moment de la discussion avec son notaire et de parler de ses craintes, le notaire a rassuré Robert. En effet, le notaire lui a dit que le jour où cela arriverait, il pourrait demander de l’aider auprès du notaire et qu’il ne serait pas seul s’il le désirait. Que d’accompagner les liquidateurs était en partie son travail. Le notaire lui a aussi assuré qu’il serait bien accompagné à travers toutes les étapes de cette transition, son but étant d’aider ses clients à ce que la transition se fasse en douceur et avec le moins de pression possible.
Robert en a aussi profité pour parler d’un élément qui le chicottait quant à sa propre situation, par rapport à l’héritage et ses héritiers, le jour où il partirait. Il sait qu’il a des dettes. Et des avoirs. La dernière chose qu’il souhaite est que ses héritiers désignés se retrouvent à payer sa dette. Il a entendu des histoires d’horreur à la télévision de personnes qui avaient dû payer des sommes immenses à la suite du décès d’un proche. Le notaire l’a informé qu’en fait, lorsque l’on reçoit un héritage, personne n’a d’obligation de l’accepter. Dans certains cas, lorsque la dette est plus grande que l’actif, l’héritier peut refuser, afin de ne pas avoir cette dette sur les épaules notamment. L’héritier a 6 mois pour refuser. Robert a été bien content de son appel avec le notaire.
Ayant la bienveillance au cœur de nos priorités, DB notaire peut vous accompagner dans les démarches liées au décès d’un proche.